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L’ivre d’amour … (chapitre 13)

  • par Phil Ricardson
  • 02 avr., 2019

B(o)(a)ndage

Des bips réguliers résonnent dans sa tête.

 

« Eh bien, vous vous réveillez enfin, » souffle gentiment une jolie infirmière aux long cheveux roux ondulés.

« Que s’est-il passé ? » demande Bob un peu sonné.

« Vous ne devez pas bouger au risque de faire sauter vos points de suture, » commente-t-elle en vérifiant la perfusion.

« Quels points de suture ? » s’étonne Bob en tentant de se lever. Aussitôt, une affreuse douleur provenant de son fondement lui fait savoir où devaient se trouver les points. Le pourquoi il se tient là, allongé dans une chambre d’hôpital restait, en revanche, un mystère. Même si le souvenir de cette souffrance à son réveil aux côtés de Kelly refait lentement surface.

« Bonjour Bob. Comment allez-vous ce matin ? Ce n’est pas trop douloureux ? » demande un médecin en entrant prestement dans la chambre tout en reluquant l’infirmière.

« Il n’a que ce qu’il mérite ! » coupa une voix venant de la droite du lit. C’était Ginette, assise et lisant tranquillement un magazine, daté de 1967, trouvé en salle d’attente de l’hôpital.

Bob souffla de désespoir.

« Vous savez que vous avez battu le record de l’hôpital : sept points sur le trou de balle, se gaussa le médecin. La nuit a dû être magique ! »

« Au moins, ça a eu l’avantage de lui nettoyer la tuyauterie, hein ! » gloussa Ginette en retour.

« Dites, pendant votre coloscopie de l’autre soir, vous auriez pu demander à un des types de vérifier votre prostate ! » ajouta le docteur.

L’infirmière ne peut réprimer un pouffement de rire.

« Je sais, on me dit souvent que j’ai un humour de merde, » conclut-il en jetant un clin d’œil à la mère de Bob.

Bob se dit alors que la connerie est une vraie épidémie de nos jours.

Après avoir jeté un œil sur les sutures et les constantes de son patient patient, le médecin quitte la chambre en sifflotant.

« En fait, la police vous a trouvé inconscient sur un trottoir. Les pompiers ont pris le relai, et vous voilà ! » explique l’infirmière tandis qu’elle refaisait le pansement et le bandage autour de la plaie.

Finalement, après cinq minutes, la soignante salue Bob et sa mère et quitte la chambre à son tour.

C’est ce moment que choisit Patrick pour faire irruption. Sans ambages, le sourire aux lèvres, il propose un deal à Bob. Il efface les vidéos contre une ou deux gratifications pécuniaires.

Ginette intervient : « Tu devrais payer ton ami pour ne pas ébruiter l’affaire. Tu sais, j’en ai parlé à mes copines du bridge et montré les vidéos de l’autre soir. Marlène a vomi en voyant la vidéo après le passage de Roger le Destructor. C’est bien son nom ? demanda-t-elle à Patrick qui acquiesce. Il porte bien son nom. Bon, ça t’a valu sept points de suture, mais au moins, tu es fixé ! Je me doutais que tu étais homosexuel, quand t’étais petit, tu réclamais tout le temps des suppositoires ! »

Une femme d’une cinquantaine d’année entre dans la chambre, un dossier à la main. Elle demande aux deux invités de sortir et fixe Bob d’un air condescendant en annotant quelque chose sur le dossier avant de lui parler comme à un enfant qui venait de faire une grosse bêtise : « Bonjour, je suis Jacqueline, la psychologue de l’hôpital. Mais appelez-moi madame. Je suis là pour vérifier si vous n’êtes pas un danger pour les autres, et pour vous-même, »

Bob s’insurge, gesticule, tente d’expliquer ce qui lui est arrivé, en vain.

« Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins : vos analyses sanguines ont révélé un taux élevé d’alcool et de différentes drogues plus ou moins légales. »

« Mais… »

« Pas de mais, laissez-moi finir, sinon je vous colle deux semaines de séjour dans l’aile psychiatrique de l’hôpital ! »

Bob n’insiste pas.

« Prenez-vous régulièrement des drogues ? Avez-vous régulièrement des rapports intimes avec, disons, une assemblée conséquente de mâles dominants homosexuels ? »

A cet instant, Bob se remémore son réveil dans cette chambre inconnue aux côtés de Kelly. Il a envie de se cacher sous ses couvertures. Ce qu’il fait d’ailleurs.

« Tu vas continuer longtemps à me faire honte ! » Hurla une hystérique en rentrant comme une furie dans la chambre. C’était Lili.

Bob sursauta, ce qui lui fit sauter trois des sept points de suture et perdre connaissance.

Depuis ce fâcheux épisode, Bob, suivi par plusieurs experts psychiatriques, est atteint d’un trouble psychologique inconnu jusque-là et que les médecins ont nommé : la Bobite. Mais ça, vous en saurez plus dans un prochain épisode.

 

 

Ricardsonnement vôtre.

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Blog de Phil Ricardson

par Sébastien Philippe 26 mai, 2023

Chapitre 1 :

Introduction à la théorie de l'univers comme décompresseur de données


L'existence, dans sa forme la plus brute, est une expérience de constante évolution et de changements imprévisibles. L'univers, avec son ballet d'étoiles, de planètes et de galaxies, se déroule dans un spectacle sans fin de création et de destruction. Pourtant, malgré cette apparence de chaos, il existe un ordre sous-jacent qui régit la réalité, une structure qui donne du sens à l'ensemble de ces mouvements apparemment aléatoires. Cette structure, selon la théorie présentée dans ce livre, est l'information.

L'idée que l'information est fondamentale pour la réalité n'est pas nouvelle. Les physiciens ont longtemps supposé que l'information est une composante essentielle de l'univers, une notion qui a été explorée en profondeur dans le domaine de la théorie de l'information quantique. Cependant, la proposition que nous mettons en avant va au-delà de cette idée, suggérant que l'information est non seulement essentielle, mais qu'elle est le substrat fondamental de la réalité.

Selon notre théorie, l'univers est un immense décompresseur de données, où la matière, l'énergie, l'espace et le temps ne sont que des manifestations de l'information en cours de décompression. Tout comme un fichier compressé sur votre ordinateur contient une multitude d'informations qui sont révélées lorsque vous le décompressez, l'univers est constamment en train de décompresser un océan de données chaotiques pour révéler la réalité que nous percevons.

Cette décompression se fait à différents niveaux et à différentes échelles. Au niveau microscopique, nous avons les particules subatomiques, où l'information est décompressée pour donner naissance à des particules élémentaires comme les quarks et les leptons. À une échelle plus grande, nous avons les atomes, les molécules, les cellules, les organismes et, finalement, les planètes, les étoiles et les galaxies. Chacun de ces niveaux est le produit d'un processus de décompression qui transforme l'information en quelque chose de tangible et de perceptible.

Mais qu'en est-il de la conscience ? Où se situe-t-elle dans ce tableau ? Selon notre théorie, la conscience est également un produit de la décompression de l'information. Notre cerveau est un décompresseur extraordinairement complexe, capable de traiter une énorme quantité d'informations pour créer notre expérience subjective de la réalité. Chacune de nos pensées, de nos perceptions et de nos émotions est le résultat de ce processus de décompression de l'information.

Dans ce chapitre, nous allons explorer en détail ces idées et examiner comment elles peuvent éclairer notre compréhension de l'univers et de notre place en son sein. Nous verrons comment cette théorie peut unifier de nombreux aspects apparemment disjoints de la réalité et offrir une nouvelle perspective sur les mystères les plus profonds de l'existence.

Chapitre 2 :Le concept de données et de décompression

Pour comprendre la théorie de l'univers en tant que décompresseur de données, nous devons d'abord comprendre ce que nous entendons par "données" et "décompression". Ces termes, bien qu'ils soient couramment utilisés en informatique, prennent un sens particulier dans le contexte de notre théorie.

Les données, dans notre théorie, ne sont pas simplement des bits et des octets, comme nous pourrions les comprendre dans le contexte de l'informatique. Au lieu de cela, nous parlons de données dans un sens plus universel, comme une forme fondamentale d'information qui peut être codée dans le tissu même de l'univers. Ces données sont partout autour de nous et en nous, imbriquées dans la structure même de la réalité. Elles sont l'information fondamentale qui, une fois décompressée, donne naissance à tout ce qui existe.

La décompression, dans ce contexte, est le processus par lequel ces données sont transformées en quelque chose de perceptible. C'est un processus qui se produit constamment et à toutes les échelles de l'univers, des plus petites particules subatomiques aux plus grandes structures cosmiques. C'est à travers ce processus de décompression que l'information fondamentale de l'univers se manifeste en tant que matière, énergie, espace et temps.

Cependant, toutes les données ne sont pas décompressées de la même manière. Certaines données sont décompressées localement, créant des poches d'espace-temps où le temps semble s'écouler à des vitesses différentes. C'est ce que nous observons dans les phénomènes comme la dilatation du temps près d'un trou noir, où le temps semble s'écouler plus lentement à cause de la grande quantité d'énergie (et donc de données) qui est décompressée.

De même, certaines données sont décompressées de manière à être enchevêtrées, créant des liaisons quantiques entre des particules distantes. C'est ce que nous observons dans le phénomène de l'intrication quantique, où l'état de deux particules peut être instantanément lié, quelle que soit la distance qui les sépare.

Dans ce chapitre, nous explorerons plus en détail ces concepts de données et de décompression, et examinerons comment ils peuvent éclairer notre compréhension de divers phénomènes dans l'univers. Nous verrons comment cette perspective peut apporter un nouvel éclairage sur des concepts tels que la superposition quantique, l'intrication quantique, la dilatation du temps et bien d'autres.

 

Chapitre 3 : Le concept de données et de décompression

Pour comprendre la théorie de l'univers en tant que décompresseur de données, nous devons d'abord comprendre ce que nous entendons par "données" et "décompression". Ces termes, bien qu'ils soient couramment utilisés en informatique, prennent un sens particulier dans le contexte de notre théorie.

Les données, dans notre théorie, ne sont pas simplement des bits et des octets, comme nous pourrions les comprendre dans le contexte de l'informatique. Au lieu de cela, nous parlons de données dans un sens plus universel, comme une forme fondamentale d'information qui peut être codée dans le tissu même de l'univers. Ces données sont partout autour de nous et en nous, imbriquées dans la structure même de la réalité. Elles sont l'information fondamentale qui, une fois décompressée, donne naissance à tout ce qui existe.

La décompression, dans ce contexte, est le processus par lequel ces données sont transformées en quelque chose de perceptible. C'est un processus qui se produit constamment et à toutes les échelles de l'univers, des plus petites particules subatomiques aux plus grandes structures cosmiques. C'est à travers ce processus de décompression que l'information fondamentale de l'univers se manifeste en tant que matière, énergie, espace et temps.

Cependant, toutes les données ne sont pas décompressées de la même manière. Certaines données sont décompressées localement, créant des poches d'espace-temps où le temps semble s'écouler à des vitesses différentes. C'est ce que nous observons dans les phénomènes comme la dilatation du temps près d'un trou noir, où le temps semble s'écouler plus lentement à cause de la grande quantité d'énergie (et donc de données) qui est décompressée.

De même, certaines données sont décompressées de manière à être enchevêtrées, créant des liaisons quantiques entre des particules distantes. C'est ce que nous observons dans le phénomène de l'intrication quantique, où l'état de deux particules peut être instantanément lié, quelle que soit la distance qui les sépare.

Dans ce chapitre, nous explorerons plus en détail ces concepts de données et de décompression, et examinerons comment ils peuvent éclairer notre compréhension de divers phénomènes dans l'univers. Nous verrons comment cette perspective peut apporter un nouvel éclairage sur des concepts tels que la superposition quantique, l'intrication quantique, la dilatation du temps et bien d'autres.


par Sébastien Philippe 15 déc., 2020

Texte en 2 parties (le passionné - la passionnée)


Part. 1 : le passionné

Définition de la passion :

« La passion est une très forte émotion tournée vers une personne, un concept, ou un objet produisant un déséquilibre psychologique (l'objet de la passion occupe excessivement l'esprit). Elle se traduit en effet par un sentiment d'excitation inhabituelle alternant plaisir et souffrance du fait de la baisse importante de la sérotonine (neuromédiateur responsable de l'état émotionnel de bonheur) et de l'augmentation de la dopamine (neuromédiateur provoquant la sensation de plaisir) qui active le système de récompense. Ce mécanisme est particulièrement marqué dans le cas de la passion amoureuse. La personne passe ainsi généralement d'un état d'euphorie à une sensation de manque vis-à-vis de l'individu, de l'activité ou de l'objet sur lequel elle se focalise. Dans les cas les plus extrêmes, la passion peut donner lieu à une situation d'obsession (dont l'amour obsessionnel et la dépendance affective) et de dépendance conduisant la personne qui la connaît à faire des choix néfastes, opposés à son bonheur, à ses intérêts ou à ceux de ses proches voire à commettre un crime passionnel ou aboutir à un suicide. » Wikipédia.

 

La sagesse nous dicte la patience et la vieillesse nous apprend la sagesse. Et pourtant, à l’aube de nos vies, ce n’est pas de patience ou de sagesse dont nous avons besoin, mais de vivre à l’excès.

Et quoi de mieux pour vivre à l’excès que la passion. Profiter des derniers instants, brûler la chandelle par les deux bouts. Mais finalement, qu’est-ce-que la passion ?

 

Nous sommes souvent animés par des paradoxes, par des dissonances entre nos actions et nos pensées, parfois même entre nos pensées elles-mêmes, et la passion en est un exemple flagrant. Aimer à l’extrême, souffrir à l’extrême. A en croire la définition de la passion, il s’agirait d’un déséquilibre psychologique lié à la baisse de la sérotonine et l’augmentation de la dopamine dans notre cerveau. Nous serions donc confrontés à un désordre hormonal lié à l’hypothalamus. Chaque personne possède un système limbique différent. Un peu comme pour la douleur, chaque individu à ses propres ressentis face aux stimulus internes.

Même si beaucoup connaissent le mot « passion » et les qualificatifs qui y sont associées, il s’avère que peu ont connu cette dualité déchirante d’émotions extrêmes.

Pour quelle raison ? d’un point de vue amoureux, ce que considèrent la plupart comme l’amour serait-il une passion pour certains ? Que ceux-ci n’auraient pas d’autres choix que d’aimer passionnément ? Et si c’était le cas, pourrait-on conclure que la passion serait l’apanage de certains chanceux (ou malchanceux selon) de leur (dys)fonctionnement hormonal/cérébral ?

La comparaison des émotions individuelles est délicate parce qu’elles sont impalpables. Nous ne pouvons mesurer l’amour, par exemple, que par les incidences qu’il génère en nous. Et ces incidences ne sont autres que nos actions et réactions.

Vous connaissez certainement le jeu avec une marguerite (et je ne parle pas du jeu sexuel avec Marguerite !) : je t’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie.

Je trouve la métaphore assez parlante. La plupart des gens sont capables de nuances dans leurs sentiments parce que leurs émotions sont « régulées » par le cerveau. Est-ce le cas pour tout le monde ? Et si les récepteurs chimiques étaient saturés d’hormones chez certains ? et s’ils étaient tout simplement incapables de demi-mesure ?

En poussant la réflexion en ce sens, les gens passionnés auraient simplement cette particularité de ne pas avoir le choix que de vivre intensément. 

A mon sens, il n’existe pas d’amour passion sans amoureux passionnés. Malheureusement, dans ces cas-là, il reste difficile de se synchroniser émotionnellement et les excès en font que ces amours demeurent difficiles à tenir dans le temps. De là à dire que les gens passionnées sont incapables d’être amoureux simplement comme tout le monde, il n’y a qu’un pas, car il leur serait nécessaire de « basculer » d’un état à l’autre. La bascule étant complexe car, comme pour toute personne, la confiance en l’autre doit est absolue pour se lâcher entièrement.

En dehors du domaine amoureux, ces personnalités entraînent ce qu’elles font dans une spirale passionnée. Que ce soit dans le travail, dans les loisirs, la musique… tout est vécu intensément.

Finalement, qu’est-ce-qui nous définit ? la question, maintes fois posées, est pourtant sa réponse est le fondement de notre personnalité.

Sont-ce nos actions ? nos réactions ? nos émotions ? nos sentiments ? notre intelligence ? nos expériences ? notre environnement ? notre passé ?

Même si notre personnalité peut être définie par toutes ces caractéristiques et bien plus encore, certaines ont plus de poids que d’autres en fonction des individus.

Je dirais qu’en partant du postulat décrit plus haut, nos émotions donc, par incidence nos actions et réactions face à elles, peuvent prendre une part importante de nos vies. D’où l’importance de ne pas les ignorer.

Pour ma part, et très égoïstement et sans prétention aucune, je peux l’affirmer aujourd’hui, c’est la passion qui me définirait le mieux.

Et vous ?

 

Ricardsonnement vôtre


Part. 1 : la passionnée

La Passion, je pensais l’avoir vécue pendant 18 ans. Cette Passion amoureuse qui est censée nous encenser, nous déborder, nous rendre fou. Mais non, je me suis trompée. Je n’ai pas vécu LA PASSION. Je n’ai vécu que sa quête. Je n’ai fait que courir après elle, que la désirer et l’envier. Pensant parfois l’avoir touché du doigt…mais qu’ai-je donc vécue depuis tout ce temps ?

La quête d’un chemin non abouti, un chemin sans passion finalement, je me suis fourvoyée. Si nous regardons son étymologie nous pouvons donc comprendre uniquement que son sens premier, je pense que son étymologie reflète uniquement le chemin qui mène à elle, car elle, est bien plus raisonnée. Oui, oui…la passion est raisonnée car, unifiée dans le temps, et constante. Stable, elle nous permet de vivre pleinement notre vie.

« Il nous vient du verbe latin « patior », qui signifie « souffrir », « éprouver », « endurer », « supporter », et du substantif « passio », qui désigne la « souffrance » et la « maladie ». La « passion » serait donc, au sens premier, un état de souffrance et de dépendance, d’attente passive. Nous retrouvons cette acception dans notre verbe « pâtir », et dans « la passion de Jésus-Christ », expression qui évoque l’ensemble des épreuves endurées par le Christ jusqu’à son supplice et à sa mort. Nous savons que la « passion » a également été considérée par divers auteurs comme une « maladie de l’âme », nécessitant la recherche de « remèdes ».

Mais le concept a évolué ; la psychologie, et plus particulièrement encore la psychanalyse, définit aujourd’hui la passion comme un état affectif qui se manifeste par un attachement exacerbé, exclusif et durable à un objet, au point de dominer la personnalité du sujet et de déterminer son comportement »

« Attachement exacerbé » : sentiment intense, sa vivacité est particulière ; cet attachement serait alors l’unique besoin et non une envie…On peut relater cela à une drogue consciente.

« Exclusif » : exigence d’une allégeance unique à un objet ou un être, tout autre désir est relativisé, refoulé, passé en second plan. Le passionné attirerait donc le narcissique en quête d’être l’objet de tous les désirs ? encore une autre réflexion…restons centrés et passionné par la Passion (rire) !

« Durable » : contrairement à d’autres phénomènes psychiques telle que les pulsions ou les émotions, la concentration de l’intérêt du sujet passionné s’inscrit dans une certaine permanence !

Le comportement et la personnalité s’en transforment : le coup de foudre amoureux par exemple, marque une rupture dans l’équilibre intérieur, le passionné va ressentir et vivre de façon complètement différente, que ce soit dans ses : émotions, sentiments, désirs, que dans ses besoins.

J’ai passé ma vie à chercher la passion amoureuse, j’ai voulu la coller à certains, j’y suis presque arrivée ! non sans rire… j’ai cru aux belles histoires que l’on peut voir dans les films. Alors que la Passion m’apparait telle une évidence, j’en conclut que je suis un être doué de passionnalité. (on peut inventer des mots non ! ), me reste plus qu’a partager cette douance… 😉 


KF


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